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BIOGRAPHIE

Je suis climatologue avec une formation de base en mathématiques. Je suis né à Bruxelles (Belgique) et j'ai grandi à Bujumbura (Burundi). Je possède la double nationalité burundaise et canadienne.


J'ai obtenu un doctorat de l'Université Simon Fraser (2021), une maîtrise de l'Université du Cap (2014) et une licence de l'Université Nationale du Rwanda (2009). Dans le cadre de ma recherche doctorale, j'ai visité des chercheurs de l'Université de Victoria et d'Environnement et Changement Climatique Canada. Après mon doctorat, j'ai occupé des postes de recherche postdoctorale à l'Université Concordia (2021-2023), à l'Université Saint-Francis-Xavier (2023-2024) et à Environnement et Changement Climatique Canada (depuis 2024).


Au début des années 2010, j'ai été étudiant gradué au Cap (Afrique du Sud), chercheur invité pendant trois mois à l'Université de la Colombie-Britannique (Canada) et maître assistant à l'Université Polytechnique de Gitega (Burundi). À la fin des années 2000, j'ai travaillé au Burundi comme stagiaire en analyse de données pour le Service d'épidémiologie du ministère de la Santé, comme bénévole à temps plein pour le mouvement scout, et comme consultant en analyse de données pour la Commission Episcopale Justice et Paix.


Vers la fin de mes études secondaires dans les années 2000, j'ai représenté le Burundi aux 14ème Olympiades panafricaines de mathématiques qui s'est tenue à Tunis (Tunisie) et j'ai reçu une mention honorable.

THEMATIQUES

• L’importance du méthane pour le climat du futur.

• Le lien entre les émissions cumulées de carbone et les impacts climatiques observables.

• La séquestration du carbone dans le sol comme solution climatique fondée sur la nature.

OUTILS

J'utilise principalement des modèles numériques du système climatique couplé (modèles du système terrestre) et j'analyse les résultats de leurs simulations à l'aide de divers logiciels d'analyse de données. J'ai notamment développé un modèle d'émissions de méthane des zones humides destiné à être inclus dans des modèles du système terrestre. À partir de ce modèle, j'ai implémenté une représentation du cycle global du méthane dans un modèle du système terrestre que j'utilise couramment pour étudier l'importance du méthane pour le climat futur. Ce modèle climatique est l'un des rares modèles couplés ayant un cycle interactif du méthane déjà publiés. De plus, j'ai contribué à l'implémentation d'un modèle avancé du recyclage du carbone dans le sol dans un modèle climatique du système terrestre afin d'améliorer la représentation du cycle du carbone au sein du système climatique. L'objectif de ce travail était d'étudier les effets de la séquestration du carbone dans le sol dans le contexte de solutions climatiques fondées sur la nature.

COLLABORATEURS

Les personnes suivantes ont été co-auteures de mes articles de recherche en tant que premier auteur, ou j'ai été co-auteur d'un article qu'elles ont publié en tant qu'auteur(e) principal(e): Kirsten Zickfeld (3); H. Damon Matthews (2); Babatunde J. Abiodun (1); V. Rachel Chimuka (1); Michael Eby (1); Lance F.W. Lesack (1); Andrew H. MacDougall (1); Alexander J. MacIsaac (1); Joe R. Melton (1); Douw G. Steyn (1); Claire C. Treat (1).

REVUES

J'ai été examinateur de manuscrits de recherche soumis pour publication dans les revues internationales suivantes: Biogeosciences; Communications Earth & Environment (Nature Portfolio); Current Climate Change Reports; Environmental Research Letters; Journal of Advanced in Modeling Earth Systems; Science; Science Advances.


De plus, j’ai été examinateur expert de rapports techniques rédigés par les organismes et agences des Nations Unies suivants: Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC); Organisation météorologique mondiale (OMM).


De plus, j'ai été consultant en évaluation de recherche pour l'organisme de financement de la recherche suivant: Mitacs.

GOOGLE SCHOLAR

Mon profil.

QUELQUES ARTICLES

Nzotungicimpaye, C-M., and Matthews, H.D. (2024). Linking cumulative carbon emissions to observable climate impacts, Environmental Research:Climate, 3, 032001, https://doi.org/10.1088/2752-5295/ad3fda.

Les émissions anthropiques de CO2 sont à l'origine des changements climatiques, et ses impacts affectent déjà toutes les régions de la planète. L'objectif de cette revue est d'examiner les impacts climatiques pouvant être quantitativement liés aux émissions cumulées de CO2 (EC), en se concentrant sur les impacts proportionnels aux EC. Les études examinées indiquent une proportionnalité entre les EC et divers impacts climatiques observables, tels que le réchauffement régional, les températures quotidiennes extrêmes, les précipitations extrêmes, les variations saisonnières de température et de précipitation, l'augmentation des précipitations moyennes mondiales sur l'océan, le recul de la banquise en septembre dans l'Océan Arctique, l'acidification de la surface des océans, l'élévation du niveau moyen mondial de la mer, les différentes caractéristiques des vagues de chaleur marines, les modifications de la viabilité de l'habitat des primates non-humains, ainsi que la perte de productivité du travail due à l'exposition à des chaleurs extrêmes. À partir de la littérature examinée, nous présentons des estimations de ces impacts climatiques résultant d'un milliard de tonnes d'EC. Ces estimations sont très pertinentes pour la politique climatique, car elles permettent d'évaluer les impacts climatiques associés à chaque quantité de CO2 émise par les activités humaines. Afin d'accroître le nombre d'impacts climatiques pouvant être quantitativement liés aux émissions de CO2, nous proposons une approche d'estimation des impacts climatiques supplémentaires résultant des émissions de CO2. Cette approche s'appuie sur la réponse climatique transitoire aux émissions cumulées (TCRE) et s'applique aux impacts climatiques proportionnels avec le réchauffement climatique. Nous illustrons comment cette approche peut être appliquée à la quantification des impacts climatiques physiques, biologiques et sociétaux des émissions de CO2. Cette revue souligne que chaque tonne d'émissions de CO2 est importante en termes d'impacts sur les systèmes naturels et humains.



Nzotungicimpaye, C-M., MacIsaac, A.J., and Zickfeld, K (2023). Delaying methane mitigation increases the risk of breaching the 2°C warming limit. Communications Earth & Environment, 4, 1-8, https://doi.org/10.1038/s43247-023-00898-z.

La concentration atmosphérique de méthane augmente rapidement, ce qui fait craindre qu'une croissance soutenue du niveau du méthane constitue un défi pour limiter le réchauffement climatique à 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, même avec des mesures strictes d'atténuation des émissions de CO2. Nous utilisons ici un modèle du système terrestre pour étudier l'importance d'une atténuation immédiate ou reportée des émissions de méthane afin de respecter la limite de 2°C dans un scénario futur de faibles émissions de CO2. Nos résultats suggèrent qu'une atténuation des émissions de méthane initiée avant 2030, associée à une atténuation stricte des émissions de CO2, pourrait permettre de limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2 °C au cours des trois prochains siècles. Cependant, reporter l'atténuation des émissions de méthane à 2040 ou au-delà augmente le risque de dépasser la limite de 2°C, chaque retard de 10 ans entraînant un pic de réchauffement supplémentaire d'environ 0,1°C. Le pic de réchauffement est amplifié par la rétroaction carbone-climat, dont l'intensité augmente avec le retard de l'atténuation des émissions de méthane. Nous concluons qu'une atténuation urgente des émissions de méthane est nécessaire pour augmenter les chances d'atteindre l'objectif de 2°C.



Matthews, H.D., Zickfeld, K., Dickau, M., MacIsaac, A.J., Mathesius, S., Nzotungicimpaye, C-M., Luers, A. (2022). Temporary nature-based carbon removal can lower peak warming in a well-below 2°C scenario, Communications Earth & Environment, 3, 1-8, https://doi.org/10.1038/s43247-022-00391-z.

Pour atteindre les objectifs climatiques de l'Accord de Paris, la planète devra atteindre la neutralité carbone d'ici le milieu du siècle. Les solutions climatiques fondées sur la nature, qui visent à préserver et à améliorer le stockage du carbone dans les écosystèmes terrestres ou aquatiques, pourraient contribuer à atteindre les objectifs de neutralité carbone. Cependant, il existe un risque que le carbone terrestre stocké soit ensuite retourné dans l'atmosphère suite à des perturbations telles que les feux de forêt ou la déforestation. Nous quantifions ici l'effet climatique des solutions climatiques fondées sur la nature dans un scénario où le stockage du carbone terrestre est renforcé au cours des prochaines décennies, puis restitué à l'atmosphère au cours de la seconde moitié du siècle. Nous démontrons que la séquestration temporaire du carbone peut potentiellement réduire le pic de hausse des températures, mais uniquement si elle est mise en œuvre parallèlement à un scénario d'atténuation ambitieux où les émissions de CO2 des combustibles fossiles sont également ramenées à zéro. Nous montrons également que les effets non-liés au CO2, tels que la diminution de l'albédo de surface associée à la reforestation, pourraient contrebalancer près de la moitié de l'effet climatique de la séquestration du carbone. Nos résultats suggèrent qu'il existe un bénéfice climatique associé au stockage temporaire du carbone dans la nature, mais seulement s'il est mis en œuvre en complément (et non en alternative) aux réductions ambitieuses des émissions de CO2 des combustibles fossiles.



Nzotungicimpaye, C-M., Zickfeld, K., MacDougall, A.H., Melton, J.R., Treat, C.C., Eby, M., Lesack, L.F.W. (2021). WETMETH 1.0: A new wetland methane model for implementation in Earth system models, Geoscientific Model Development, 14, 6215-6240, https://doi.org/10.5194/gmd-14-6215-2021.

Les zones humides constituent la principale source naturelle de méthane (CH4), un puissant gaz à effet de serre qui affecte le climat mondial. De leur côté, les émissions de CH4 des zones humides sont sensibles aux variations climatiques, telles que les variations de température et de précipitation. Cependant, les processus biogéochimiques régulant les émissions de CH4 des zones humides (notamment la production et l'oxydation du CH4) ne sont pas systématiquement inclus dans les modèles du système terrestre entièrement couplés qui simulent les rétroactions entre le climat physique, le cycle du carbone et d'autres cycles biogéochimiques. Cet article présente un modèle de CH4 des zones humides basé sur les processus (WETMETH), développé pour être implémenté dans des modèles du système terrestre et actuellement intégré à un modèle du système terrestre de complexité intermédiaire. Dans cet article, nous (i) décrivons le modèle de CH4 des zones humides, (ii) évaluons sa performance par rapport aux données disponibles et aux estimations issues de la littérature, et (iii) analysons sa sensibilité aux perturbations de paramètres mal contraints. Les simulations historiques montrent que WETMETH est capable de reproduire des émissions annuelles moyennes cohérentes avec les estimations actuelles à diverses échelles spatiales. Pour la décennie 2008-2017, le modèle simule des émissions moyennes mondiales des zones humides de 158,6 Tg CH4 an-1, dont 33,1 Tg CH4 an-1 provenant des zones humides situées au nord du 45°N. WETMETH est très sensible aux paramètres de l'oxydation du CH4, qui est le processus le moins contraint de la littérature.



EXPERIENCE

Université Simon Fraser (Canada), 2015-2019

[Langue d'enseignement: Anglais]

Position: Auxiliaire d'enseignement, Département de géographie

• Les systèmes terrestres (GEOG 111).

• Météo et climat (GEOG 214) ~ Conférencier invité (Projections futures du climat).

• Le système climatique (GEOG 314) ~ Conférencier invité (Les changements climatiques dans l’histoire de la planète).

• Les changements climatiques (GEOG 414) ~ Co-superviseur de 32 étudiants durant leur projets trimestriels.


Université Polytechnique de Gitega (Burundi), 2014-2015

[Langue d'enseignement: Français]

Position: Maître assistant, Faculté des sciences de l'environnement

• Mathématiques.

• Climatologie et procéssus atmosphériques ~ Conférencier invité (Circulation atmosphérique générale).

• Cours de mise à niveau en mathématiques ~ Responsable de la conception du cours.


Université du Cap (Afrique du Sud), 2013

[Langue d'enseignement: Anglais]

Position: Auxiliaire d'enseignement, Département de mathématiques et mathématiques appliquées

• Calcul infinitésimal des fonctions d’une variable (MAM1005H).

• Calcul infinitésimal appliqué (MAM1010F).


Université Nationale du Rwanda (Rwanda), 2007

[Langue d'enseignement: Français]

Position: Auxiliaire d'enseignement, Faculté des sciences

• Introduction à la théorie des groupes.


SUPERVISION DE RECHERCHE

Durant mon doctorat à l'Université Simon Fraser, j'ai encadré (càd co-encadré) un assistant de recherche de premier cycle aux semestres d'été 2018 et 2019. Cet assistant a été embauché par le Laboratoire de recherche sur le climat de la SFU pour mener des recherches et des analyses sur les rétroactions climat-cycle carbone dans le contexte d'émissions négatives de carbone. Il a ensuite poursuivi ses études de troisième cycle (maîtrise et doctorat) dans la même université et a publié certains de ses résultats dans une revue à comité de lecture (lien à l'article).


En tant qu'assistant d'enseignement pour le cours GEOG 414 (Les changements climatiques) au sein du Département de géographie de l'Université Simon Fraser durant le semestre de printemps 2019, j'ai co-encadré 32 étudiants dans le cadre de leurs projets trimestriels. Ces projets exploraient différents sujets de recherche liés aux changements climatiques futurs, et mon rôle consistait à guider les étudiants dans leur analyse et leur interprétation des projections climatiques futures produites par un modèle du système terrestre.


EDUCATION INTERNATIONALE

J'ai encadré cinq étudiants internationaux issus de différents Instituts indiens de technologie lors de leurs stages de recherche à l'Université Simon Fraser entre mai et août 2019. Ces stagiaires internationaux ont bénéficié du soutien financier de Mitacs dans le cadre de son programme Globalink, et leur placement à l'Université Simon Fraser a été coordonné par SFU International. Les cinq stagiaires provenaient des Instituts indiens de technologie suivants : IIT Bombay (2); IIT Madras (1); IIT Hyderabad (1); IIT Kharagpur (1).


Depuis 2012, j'offre des services de consultation bénévoles aux personnes originaires de pays d'Afrique qui recherchent des opportunités d'études postsecondaires fiables (bourses et stages) à l'étranger. Mes services sont gratuits et comprennent une recommandation personnalisée d'opportunités, une révision des dossiers de candidature et un accompagnement tout au long du processus de candidature. Je ne propose pas de services pour les demandes de visa et les procédures d'immigration. Mon approche consiste à accompagner un maximum de dix personnes par année civile. À ce titre, j'applique des critères de sélection suivant lequels les profils des candidats sont évalués en fonction de leurs résultats scolaires, professionnels et de leurs compétences en leadership. Vous trouverez ci-dessous des témoignages de personnes sélectionnées ayant bénéficiées de mes services par le passé.


J'ai reçu un excellent service de la part de [Miklonzo] lorsque je cherchais un stage international entièrement financé, juste après mes études universitaires. Il m'a recommandé un programme de bourse en Allemagne, a révisé mon dossier de candidature et m'a guidé tout au long des étapes importantes du processus. Ma candidature pour ce stage a été retenue! Suite à ce stage, j'ai débuté une carrière au sein d'ONGs internationales.

Augusta M.

J'ai contacté [Miklonzo] lorsque je cherchais une opportunité pour poursuivre mes études supérieures après un programme d'un an en Afrique du Sud. Il m'a recommandé de nombreuses institutions d'études supérieures en Europe, dont un institut de recherche à Chypre que j'ai rejoint plus tard. Grâce à une bourse d'études, j’ai fait mes études de maîtrise à Chypre et j'ai pu poursuivre un doctorat dans le même pays.

Elie B.

Je suis entrée en contact avec [Miklonzo] lorsque j’envisageais de faire mes études de maîtrise à une université en Afrique du Sud. Il m’a donné des conseils en ce qui concerne les programmes liés à mes intérêts professionnels, ainsi que l'identification d’un superviseur de recherche. J’ai été admise à un programme de maîtrise en changements climatiques et développement durable. Suite à ce programme, j’ai poursuivi mes études doctorales en Allemagne et une carrière au sein d’une agence des Nations Unies.

Viviane U.

Quelques années après avoir terminé mes études de premier cycle en administration des affaires, j’ai contacté [Miklonzo] pour de l’aide afin de trouver un bon et abordable programme de MBA en Afrique. Il m’a donné des conseils sur différents programmes en Afrique de l’Ouest et en Afrique de l’Est. Par la suite, j’ai déménagé au Rwanda pour mes études de MBA et je me suis installé en Afrique de l’Est pour ma carrière.

Karl N.

J’ai approché [Miklonzo] pour une recommandation de programmes de master en ligne compatible avec mon emploi à temps plein. Il m’a fourni une liste d’opportunités ouvertes, et j’ai décidé de poursuivre un programme offert par une université en Espagne. J’ai bénéficié de l’aide supplémentaire en ce qui concerne la révision de mon dossier de candidature ainsi que l’orientation durant le processus d’admission. J'ai été admise dans ce programme juste quelques mois après avoir envoyé mon dossier.

Isaura M.